Chez OuiACT, nous sommes fiers d’accompagner les organisations dans leurs réflexions sur les enjeux environnementaux, en leur offrant des études claires et pédagogiques. Lorsque la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire (CSNAF) s’est rapprochée de nous pour réaliser une analyse approfondie de l’empreinte carbone des pratiques funéraires en France, nous avons choisi d’aborder cette question délicate avec soin et créativité, afin de proposer des solutions qui répondent aux défis actuels du secteur.
Notre équipe a réalisé une étude, inspirée de la méthode de l’analyse de cycle de vie (ACV), des deux principaux rites funéraires en France : l’inhumation et la crémation. Cette méthode rigoureuse nous a permis d’évaluer l’impact environnemental de chaque étape des funérailles, en prenant en compte les émissions générées depuis la préparation du corps jusqu’à la dernière cérémonie. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la CSNAF tout au long du processus, en mettant à profit notre expertise technique pour modéliser et examiner les différentes phases d’un rite funéraire. Notre objectif est de fournir une compréhension claire de la situation ; ainsi, en plus de l’étude, nous avons élaboré des documents pour aider les acteurs du secteur à mieux appréhender leur impact environnemental.
Notre objectif était d’offrir une vision claire et documentée des empreintes carbone liées à ces pratiques, tout en mettant à disposition des enseignements concrets pour réduire ces émissions. Cette étude a permis d’identifier les facteurs clés qui influencent l’empreinte carbone, qu’il s’agisse des matériaux utilisés, des transports ou des services associés.
Comparaison des rites : crémation et inhumation
L’une des conclusions marquantes de notre travail révèle que l’empreinte carbone entre la crémation et l’inhumation est comparable. En moyenne, une inhumation génère 620 kg de CO₂e tandis qu’une crémation en émet 649 kg.
Focus sur les étapes clés et les leviers
Notre analyse a permis d’identifier quatre enseignements clés, à considérer pour limiter l’empreinte carbone des funérailles.
- La cérémonie : L’étude révèle que cette étape représente une part significative des émissions – jusqu’à 43 % pour l’inhumation et jusqu’à 50 % pour la crémation. Nous avons constaté que les déplacements des participants et les modes de transport jouent un rôle déterminant : les choix personnels, comme les modes de transport et de restauration, impactent grandement l’empreinte carbone des rites funéraires.
- Les caveaux : Dans le cas d’une inhumation, la construction d’un caveau s’avère être un facteur majeur, représentant 28 % des émissions totales. L’optimisation de l’utilisation des caveaux avec réutilisation de caveaux familiaux peut significativement contribuer à réduire l’empreinte carbone des rites funéraires.
- Les achats locaux : Choisir des articles fabriqués en France permet de réduire de manière significative l’empreinte carbone des rites funéraires. À titre d’exemple, un cercueil français émet 2,5 fois moins de gaz à effet de serre qu’un cercueil polonais, et un monument funéraire français émet 3 fois moins qu’un monument indien ou chinois.
- Le gaz naturel utilisé pour la crémation : Le gaz naturel, qui alimente le processus de crémation, est responsable de 23 % de l’empreinte carbone des rites funéraires. Cette étape représente donc un enjeu important dans la quête de solutions durables pour diminuer l’empreinte carbone des pratiques funéraires.
Cette étude, réalisée en collaboration avec la CSNAF, est une première étape clé pour mieux comprendre les émissions de gaz à effet de serre liées aux rites funéraires en France. Avec notre expertise sur les sujets du carbone, nous avons pu identifier les principales sources d’émissions et mettre en lumière des pistes pour rendre le secteur funéraire plus respectueux de l’environnement.
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